Dans le cadre du suivi du Réseau Expérimental Participatif (REP) du Projet Cacao Forest, où 4 modèles agroforestiers co-élaborés avec les producteurs de cacao dominicains sont testés, adaptés et comparés à des modèles classiques, la mortalité des plantes est un phénomène habituel. En effet, les maladies, ravageurs, déficiences en nutriments des sols, les phénomènes climatiques violents comme les tempêtes tropicales fréquentes sur l’île d’Hispaniola, ou encore les fortes sécheresses qui se sont produites en 2019 et 2020, rendent difficile la tâche des producteurs de cacao dominicain lorsqu’ils souhaitent rénover ou réhabiliter leurs plantations. Les jeunes plantules, plus vulnérables, sont les premières à souffrir de ces aléas.

La prise en compte de ces contraintes fait partie intégrante du protocole scientifique de suivi du REP et le projet cacao Forest s’est engagé auprès des 23 producteurs volontaires qui participent à l’expérience, à remplacer systématiquement les plantules affectées.

Jeune cacaoyer greffé avec la variété RZ100 tout juste transplanté sur le REP.

 

C’est ainsi qu’à l’issue de l’inventaire détaillé des mortalités réalisé au cours du premier semestre 2021 sur chacune des 36 parcelles du REP, plante par plante sur 9 hectares, plus de 4 500 plantules de cacaoyers greffés ont été produites en pépinière et installées dans les parcelles du REP entre Décembre 2021 et Février 2022.

 

Le transport et la livraison des plants se font avec l’appui logistique de nos partenaires. Ici un petit camion de CONACADO livre chez Julian Rosario producteur du REP.